Dans le roman de James Hilton « Horizon Perdu », une ville est décrite comme étant le paradis. D'après des recherches, cette ville serait en fait Zhongdian, aux confins du Yunnan. Le gouvernement chinois a alors pris la décision de changer le nom du village en Shangri-La qui signifie paradis en tibétain.
La vieille ville de Zhongdian a su garder son charme et son architecture traditionnelle, contrairement aux nouveaux bâtiments plus éloignés. Des rues pavées parfois tortueuses et pentues se perdent dans un labyrinthe de maisons de bois finement sculptées. Ici, même les toitures sont en bois et les piliers des maisons rappellent vaguement les chalets de montagnes européens.
Tous les soirs, des femmes et des hommes tibétains de tout âge se réunissent sur la place centrale de la vieille ville de Zhongdian qui s'anime alors au son des musiques tibétaines. Les danses traditionnelles sont alors effectuées avec plaisir et tout le monde se mélange sans différence pour ce moment hors du temps. Certaines des femmes portent encore la tenue traditionnelle avec un turban fushia et une longue jupe.
Tout comme Lijiang, la vieille ville de Zhongdian est réservée aux piétons. Dans un périmètre plus restreint, des cafés et des restaurants sont venus s'installer pour offrir aux voyageurs un moment de détente dans un cadre rustique. L'intérieur des lieux respecte en effet les styles architecturaux locaux à la perfection.