Bien que ne parlant pas un mot de mandarin et encore moins d'anglais, le peuple tibétain est très ouvert sur le monde. D'un simple geste, les tibétains invitent le voyageur égaré à venir se désaltérer et manger un bout dans sa simple demeure. Le problème de la langue ne semble pas déranger ces gens qui apprécient la vie simple et offrent, avec un grand sourire, de partager un moment avec eux.
Il existe plusieurs types de constructions tibétaines. Les nomades du Yunnan vivent dans des tentes et voyagent toute l'année avec leur troupeau dans les montagnes. A Shangri-La, à l'inverse les tibétains sédentaires, les tibétains ont bâti des maisons de bois. Mais, lorsqu'on sort du village et part sur les plateaux, c'est tout un autre monde qui s'ouvre alors aux yeux du promeneur. De petits rassemblements de bâtisses carrées en pierre apparaissent ça et là. Les toits plats permettent à ce peuple encore parfois nomade de faire sécher les céréales issues de leur récolte. Ces minuscules bourgs vont généralement de pair avec un troupeau de yaks, de moutons ou de chevaux. Lorsque les maisons sont à étage, le rez-de-chaussée sert alors d'étable pour les bêtes. Un escalier en bois grossier monte aux étages.
N'ayant pas de cheminées, le feu brûle au milieu de la pièce principale et l'air ne s'aère que par les portes, les fenêtres et parfois un trou à même la toiture. Les plaines étant pour la plupart dépourvues d'arbres, les tibétains utilisent les fientes d'animaux pour se chauffer. Dans le respect des traditions, ils mangent sur des couvertures en peau, à même le sol.
Ces habitations, très sommaires, sont le reflet de ce peuple qui vie simplement et profite de chaque instant.