Le parc de Xiaoqikong du sud du Guizhou, ou parc des sept petites arches, avec sa forêt luxuriante plongeant dans la rivière Xiangshui, est sans doute l'un des plus beaux parcs de Chine. Ce monde enchanteur est bien plus charmant que son voisin, le parc de Daqikong, situé à quelques kilomètres de Libo.
Ce qui rend ce parc de Xiaoqikong si extraordinaire, c'est indubitablement les lianes, les bambous et les racines d'arbres ancestraux obligeant la rivière Xiangshui à se frayer un passage. D'ailleurs, cette forêt aquatique au milieu du paysage karstique de la région est la seule de ce genre à cette latitude dans le monde ! Les quelques curieux à faire le voyage dans les profondeurs du Guizhou découvrent alors pour la première fois les arbres poussant ici depuis plusieurs siècles.
Un sentier pavé part se perdre dans la forêt luxuriante de Xiaoqikong, tout en croisant de temps en temps des petits ruisseaux d'eau claire. Dans cette nature épanouie, les voyageurs en prennent plein les yeux. Mais, on est encore plus passionné lorsque l'on arrive au lac du canard mandarin. Là, l'eau émeraude nous renvoie notre image à la perfection depuis le pont aux sept arches construit il y a plus de cent ans. La cascade qui s'étend sur plus d'une centaine de mètres est également une merveille du parc, se frayant un chemin sur 68 terrasses pleines de mousses.
La promenade au parc des sept petites arches fait également passer dans des grottes de karst mystérieuses. L'une d'entre elles, la grotte de la cloche du paradis vaut le coup d'œil. Une stalactite impressionnante ressemble étrangement à une cloche en bronze.
En montant dans une petite embarcation depuis le lac du canard mandarin, on aperçoit alors au fil de l'eau de petites habitations de la minorité Buyi, s'étant installée dans cette partie du Guizhou bien avant que le site de Xiaoqikong ne soit découvert.
Non loin du site de Xiaoqikong se trouve plusieurs villages ethniques dont celui de Yaolu. La minorité Yao vivant ici a une culture traditionnelle particulière qui rend ce peuple tout à faire unique. En effet, encore aujourd'hui, les Yao continuent d'utiliser les grottes karstiques de la région comme tombeaux.