Entre la rivière Ulungur et le bassin de Djungarie, s'étend l'une des plus grandes réserves naturelles de Chine, celle des Monts Kalamaili. Cet écosystème de steppes arides est sous la protection du gouvernement depuis 1982 et les résultats sont bien visibles. Abritant des animaux sauvages rares, ces espèces se sont multipliées au cours des décennies et sont maintenant habituées à leur état sauvage. Elles vagabondent sur plus de 14 000 km² de désert aride entre les monts Tianshan et la chaîne de l'Altaï, et ce, à plus de 1 000 mètres d'altitude.
La réserve naturelle de Kalamaili protège principalement les ongulés, c'est-à-dire des animaux à sabot. Bien que les oiseaux soient bien présents, la réserve a été instaurée afin de protéger certaines espèces d'ongulés tels que l'âne sauvage, la gazelle d'Asie, le mouton argali, le chameau de Bactriane. On retrouve même certains Mustangs, qui ont réappris à vivre en liberté.
Bien d'autres animaux vivent librement dans cet immense parc, comme par exemple le loup gris, le renard, l'aigle royal, le lièvre arctique et bien d'autres.
Les Monts Kalamaili sont habités en hiver par des créatures bien différentes, les nomades Kazakhs du Xinjiang. Chaque hiver, avant la chute des premières neiges, ces nomades quittent les alpages de la chaîne de l'Altaï et font le voyage jusqu'aux monts Kalamaili. Ils emmènent avec eux moutons, chevaux et chameaux. Ils y installent alors tentes et murets de protection qui s'ajoutent dans le paysage naturel de la réserve.