Le marché Panjiayuan de Pékin commença à prendre forme dans les années 1980, lorsque les pékinois en quête d'argent se mirent à revendre des objets personnels dans la rue de Chaoyang. Ce genre de revente étant interdit à l'époque, il fallait être discret et le marché n'était donc ouvert que quelques heures tôt le matin. On l'appelait alors marché fantôme, ou marché noir.
Peu après que le marché noir se développa, les vendeurs d'objets d'arts rares s'y installèrent. Le marché Panjiayuan de Pékin devint vite le plus grand marché aux antiquités de Chine. Mais avec le temps, les copies s'immiscèrent et il ne reste aujourd'hui plus beaucoup de vraies antiquités.
Il faut donc faire très attention de ne pas se faire avoir et marchander les prix au maximum.
Aujourd'hui, c'est l'endroit idéal pour acheter des souvenirs ou des bouibouis pour la décoration. Parmi les 3 000 stands que vous pouvez visiter, on trouve vraiment de tout et à tous les prix : des articles de la Chine ancienne aux figurines à l'effigie de Mao en passant par les vases en porcelaine.
La partie du marché de Pékin comprenant les antiquités est ouverte toute la semaine alors que celle du marché aux puces n'est ouverte que le week-end. Les meilleures affaires ce font très tôt le matin (le marché ouvre à 4h) même si le marché reste ouvert jusqu'en milieu d'après-midi.
Il est encore possible de trouver des objets authentiques mais il est conseillé d'avoir un connaisseur avec vous car les copies sont très courantes. Pendant votre voyage, il est préférable de vous rendre au marché Panjiayuan pour acheter vos souvenirs et décorations. Si on vous offre une antiquité a un prix pas trop cher, attention, elle ne sera pas pour autant authentique.
Pour les passionnés d'antiquité qui souhaiteraient enrichir leur collection, sachez que la sortie du territoire de reliques culturelles est extrêmement règlementée, comme dans tous les pays.
La principale chose à savoir est que tout objet datant d'avant la révolution de 1911 ne peut pas sortir du territoire. Ainsi, ne vous embêtez pas à acheter ces objets, vous ne pourrez pas passer la frontière et vous risquez également d'acheter une copie, beaucoup de reliques ayant été détruites lors des différentes révolutions de Chine.
Pour ce qui est des objets de la période 1911–1949, les plus importants d'entre eux ne peuvent souvent sortir du territoire. Lors de votre achat, il est impératif de faire identifier la relique auprès de la municipalité, de la province ou de la région autonome où vous l'avez acquis. Sous 15 jours ouvrables, le bureau d'identification donnera sa décision d'autoriser ou nom la sortie du territoire. Si l'autorisation est délivrée, vous obtiendrez alors un permis de sortie du territoire à montrer en douane ainsi qu'un cachet en cire. Sans ces documents, la douane ne vous laissera pas quitter le territoire chinois avec votre achat, donc prenez bien garde.