Le roi indien Ashoka, ou encore roi Ayu, aurait conquis presque l'ensemble du territoire indien actuel avant d'adopter des principes de non-violence et de prêcher les principes du bouddhisme. Pour se racheter de ses pêchers, le roi Ashoka aurait alors mis en œuvre de récupérer les huit parties du corps de Sakyamuni, père du bouddhisme, éparpillées dans le monde. Une fois en possession de ces restes, il les aurait alors divisés en 84 000 morceaux dont chacun aurait été enfermés dans un stupa. Les fragments cachés en Chine seraient répartis sur 19 temples, dont le temple Ayuwang de Ningbo.
Le temple du roi Ashoka de Ningbo est connu dans la sphère religieuse car il contiendrait justement un morceau du crâne de Sakyamuni. Sa pagode aurait en effet renfermé ce fragment. Aujourd'hui, ce dernier se trouverait à l'intérieur d'une petite boite rouge et or qui est exposée dans l'une des salles de visite du temple.
En plus de ce trésor caché, le temple du roi Ashoka de Ningbo possède des calligraphies des empereurs Song ainsi que des écritures bouddhistes. Mais surtout, le temple est apprécié pour son jardin paisible. Très aéré, il accueille plusieurs pagodes, des étangs et quelques bosquets de bambous qui donnent toute la sérénité auquel un temple peu prétendre.