Les traditions et le folklore marquent la vie quotidienne du peuple chinois. Ces croyances anciennes dictent les comportements et de nombreuses règles de vie dans une société qui tend aujourd'hui à se moderniser. Parfois évoluant avec les âges ou conservant son caractère ancestral, ce folklore est un arc-en-ciel de vie très important dans la culture chinoise.
Pour les occidentaux, ces rites et croyances paraissent passionnants et parfois même surprenants. Ils n'ont souvent rien à voir avec nos coutumes d'européens mais représentent pourtant les racines de la société chinoise.
Contrairement à l'Occident où nous avons un nombre innombrable de noms de famille et un choix plus limité de prénoms, les Chinois sont assez restreints dans les noms de famille mais peuvent donner libre cours à leur imagination pour créer les prénoms. Mais, dans un pays d'1,3 milliards d'habitants, il arrive parfois que l'on se retrouve avec la même prononciation du nom et prénom, voire les mêmes caractères !
A l'inverse de l'Occident, le nom vient toujours avant le prénom. Il faut avoir de très bonnes relations avec la personne pour l'appeler par son prénom. Chaque personne porte un nom officiel, tel qu'inscrit sur sa carte d'identité. Mais, aujourd'hui de nombreux jeunes prennent un surnom qu'ils utilisent plus souvent que leur nom réel. Les anciennes coutumes, parfois très compliquées, commencent alors à se perdre.
Les noms de famille aujourd'hui : On dit aujourd'hui que cent noms de famille répandus sous les Song sont à la source des noms actuels. En tête du classement actuel, on retrouve les Li, suivis de près par les Wang et les Zhang. Dans le nord de la Chine, presque 10 de la population se prénomme Wang alors qu'au sud la même proportion porte le nom de Chen. Chacun de ces noms de famille sont utilisés par presque 100 millions de Chinois ! 19 des noms les plus populaires sont portés par la moitié de la population ! Attention, cela ne veut pas pour autant dire qu'ils viennent de la même famille ! Heureusement que les prénoms sont là pour faire un peu la différence.
Mais en fait, il y aurait aujourd'hui plus de 3 000 noms de famille utilisés en Chine. Ils sont généralement composés d'un seul caractère mais peuvent parfois en comprendre deux. Dans les peuples de certaines minorités, il peut arriver que le nom contienne 3 caractères mais cela reste très rare.
L'histoire des noms de famille : Dans la haute antiquité, seuls les nobles portaient un nom de famille. Cette tradition s'est ensuite étendue au reste de la population au début de notre ère, sous les Han. Tous les noms existant aujourd'hui sont en fait des dérivés des 8 premiers noms utilisés au tout départ.
On utilisait déjà le xing et le shi. Le xing servait à distinguer les tribus et clans les uns des autres en marquant l'origine matriarcale (le caractère xing est composé d'une partie signifiant femme et d'une autre signifiant naissance). Le second, shi, servait plutôt pour répartir les personnes au sein de chaque tribu ; ce nom permettait de montrer la hiérarchie sociale au sein du groupe.
Comment choisir un prénom : Auparavant, le prénom, composé d'un ou deux caractères, permettait de faire la différence entre les générations d'une famille. Les membres d'une même génération avaient ainsi toujours un caractère en commun. Mais, maintenant, les parents préfèrent donner un prénom faisant passer un souhait ou un espoir pour leur enfant. Ainsi, des notions telles que la loyauté, la longévité ou le bonheur, qui ne sont exprimées qu'à partir d'un seul caractère chinois, sont souvent retrouvées dans les prénoms.
Parfois, les parents peuvent donner un prénom en fonction d'évènements particuliers. Ainsi, beaucoup d'enfants nés pendant la période de Mao ont des noms à caractère fortement politique. Aujourd'hui cette mode est passée mais les parents peuvent décider de nommer leur enfant xue s'il a neigé ou chen s'il est né le matin.
La sonorité mais aussi l'écriture et le sens ont une importance décisive dans le choix d'un prénom. Egalement, il est facilement de savoir si la personne est un homme ou une femme en fonction de son prénom. Pour les filles, les caractères induisant la douceur, la légèreté, la grâce et la beauté sont préférés alors que les garçons porteront plutôt des noms à caractère viril, militaire, courageux et glorieux. Maintenant, ce genre de caractères commence à être utilisé chez les filles pour évoquer une personne de caractère et déterminée.
Des coutumes qui se perdent : Autrefois, le xingshimingzi faisait parti de l'utilisation courante : le xing pour le nom de famille, le shi pour le titre hiérarchique, le ming pour le prénom et le zi pour le titre de noblesse. Aujourd'hui, c'est devenu le xingming, et toute dénomination pour l'appartenance à une classe a été perdue.
Le zi était une marque de respect importante utilisée pour les lettrés et les hommes importants. Il correspond un peu à nos titres de noblesse avec les princes, les barons et les ducs. Le hao, lui, permettait de désigner une qualité. C'est par exemple les Anglais avec Richard Cœur de Lion ou Philippe IV surnommé Le Bel.
Autrefois, le choix du prénom dépendait de règles très compliquées. Les personnes d'une même famille ne pouvaient jamais avoir le même prénom, et ce, même avec 10 générations de différence ! Les livrets de famille étaient gardés précieusement pour être sûr de ne pas utiliser le même prénom deux fois. De même, les descendants ne devaient pas prononcer où écrire ces caractères ; ils pouvaient laisser un vide ou bien utiliser un caractère similaire. Il fallait se comporter de la même manière pour les empereurs dont les noms ne devaient pas être réutilisés. Pour citer ces figures emblématiques et les autres personnages historiques, il fallait obligatoirement ajouter le zi, le titre de noblesse.
Les coutumes sont similaires au Japon, en Corée du Sud et au Vietnam mais les idées évoluèrent différemment au cours des siècles.
Les Chinois utilisent l'astrologie depuis plusieurs millénaires. Alors que les occidentaux mesuraient le temps qui passe en fonction des siècles, les Chinois se référaient au calendrier lunaire et aux règnes des empereurs. Le système de troncs célestes et de rameaux terrestres permet ainsi de créer des cycles de 60 ans, mais, aujourd'hui, on ne retient plus que celui des rameaux terrestres et de ses douze signes.
Au départ, chaque année était nommée par un caractère : zi, chou, yin, mou, chen, si, wu, wei, shen, you, xu et hai. C'est au début de notre ère que l'on y associa un animal particulier. Ainsi, les caractères devinrent le rat, le bœuf, le tigre, le lapin, le dragon, le serpent, le cheval, la chèvre, le singe, le coq, le chien et le cochon.
Il ne faut pas confondre ces signes avec ceux du zodiaque que l'on utilise en Europe et qui se répartissent sur une année. Les signes chinois représentent, chacun d'eux, une année basée sur le calendrier lunaire.
Chaque animal véhicule certaines qualités et aspects de la personnalité :
Le rat véhicule la persuasion, l'ambition et la passion.
Le bœuf est déterminé et insoumis.
Le tigre exprime le courage, l'audace et la solidarité.
Le livre inspire la persuasion, le calme et même le narcissisme.
Le dragon, symbole de l'empereur, évoque l'excentricité, le perfectionnement et l'inflexibilité.
Le serpent représente la sagesse et la méfiance.
Le cheval est synonyme de vivacité, rayonnement et activité.
La chèvre décrit les notions de liberté, créativité et émancipation.
Le singe est malin, débrouillard et acrobate.
Le coq est assimilé à la franchise, à la méthode et l'analyse.
Le chien représente la loyauté, la justice et la sensibilité.
Le cochon inspire la générosité, la perspicacité et la frivolité.
Aujourd'hui encore, les signes chinois sont très importants dans la vie quotidienne de la population. L'année du dragon, dont l'animal est très symbolique pour les Chinois, voit souvent un pic de naissances. Les parents placent beaucoup d'espoir dans leur enfant et mettent toutes les chances de son côté pour qu'il réussisse dans la vie ; le signe du dragon est donc parfais. Mais, ce pic de naissance cause bien souvent des problèmes pour les enfants puisqu'ensuite, il y a plus de concurrence pour entrer dans les grandes universités et rentrer dans la vie active.
Une légende veut que les animaux fussent choisis par l'Empereur de Jade vivant au Ciel. En effet, le tigre, le dragon et le phénix, alors respectivement rois de la montagne, des mers et des oiseaux, seraient venus se plaindre du comportement des humains à leur égard. L'empereur aurait décidé que les dix premiers animaux à passer la porte de son palais deviendraient le symbole d'une année lunaire, afin que les humains deviennent moins enclins à les maltraiter.
Au petit matin, tous les animaux se pressèrent devant la porte sud du palais. Lorsque l'empereur fit ouvrir les portes, les animaux étaient tellement serrés que nul ne pu faire un pas. Le rat en profita pour passer entre les pattes de tout le monde et entra le premier. Le bœuf, à coup de corne, fit ensuite son chemin jusqu'au palais. Arriva ensuite le tigre, bondissant au dessus des autres. Le lièvre suivit l'exemple du rat et se faufila entre ses adversaires. Le dragon, refusant de ne pas faire parti du lot, s'envola pour atterrir de l'autre côté de la foule. Le serpent profita de la panique générale pour se glisser entre les animaux et atteindre son but. Le cheval fit un saut extraordinaire pour passer les premières lignes, et la chèvre, donnant coup de corne de ça de là, finit par faire son chemin jusqu'au palais. Le singe, espiègle, sautilla au dessus des têtes jusqu'au passage. Enfin, le coq, mi-volant mi-courant, parvint à survoler la foule et pénétrer dans le palais.
Pendant ce temps, l'Empereur avait cité les noms de tous les animaux ayant franchi le seuil de sa demeure pour que son ministre en face la liste. Arrivé à dix, il dit à son ministre que c'était assez mais, la prononciation étant la même, le ministre cru que l'empereur disait d'ajouter le chien (gou), et l'inscrit donc sur la liste. L'empereur dit alors que c'était suffisant. Mais, là encore, le cochon (zhu) en chinois est un homophone de cette expression, et le ministre inscrivit un douzième animal sur la liste. L'empereur arracha la liste des mains, mais, ce qui était fait était fait et le cycle lunaire fut ainsi composé de 12 années, chacune dédiée à un animal que les humains respectèrent ensuite.
Evènement important de la vie chinoise, le mariage est soumis à de nombreux rites et traditions. Dans les régions rurales notamment, les traditions ancestrales sont respectées mais dans les grandes villes, la mode occidentale remplace de plus en plus les coutumes pour les noces.
Les rites du mariage traditionnel chinois : Dans la tradition, le mariage se compose de 6 étapes sans lesquelles le jeune couple ne peut être uni. Certaines coutumes restent assez similaires des anciens mœurs occidentaux mais d'autres peuvent nous paraître surprenantes.
Tout commence avec une demande de mariage en bonne et due forme, via une entremetteuse ; le prétendant ne se présente pas lui-même au domicile de la jeune fille. Il arrive même parfois que la jeune fille n'ait jamais rencontré son futur époux jusqu'au mariage ! D'autres personnes sont alors envoyées pour s'informer de la situation du jeune homme et son physique.
Les fiançailles sont fixées par les parents et, ce jour là, le futur marié doit offrir des cadeaux pratiques comme symboliques à sa future épouse. Les symboles sont très importants en Chine et vraiment variés. Ainsi, on peut offrir des baguettes pour la fertilité et des graines de lotus pour la prospérité. Les fiançailles sont l'officialisation de l'union et après cet évènement, il n'est plus possible de faire marche arrière.
S'en suit le départ de la jeune fille pour s'installer dans sa nouvelle famille. Le jour du mariage, on vient la chercher dans la maison de ses parents et elle est emmenée sur un palanquin jusqu'à son futur domicile. La taille du cortège dépend alors du statut de la famille et du nombre de personnes assistant aux festivités. Suivant les régions de Chine, la jeune fille doit même pleurer en signe de regret pour la famille qu'elle quitte.
La cérémonie du mariage commence dès l'arrivée de la jeune dans sa nouvelle famille. Les mariés sont vêtus de rouge, symbole de bonheur, confiance, chance, croissance,… Les rites cérémonieux dépendent de chaque région, mais, le plus souvent, les mariés brulent de l'argent, font des offrandes au Ciel et la Terre et prient leurs ancêtres. Il n'est pas rare qu'ils boivent du vin en croisant les bras l'un de l'autre.
La cérémonie est suivit d'un grand banquet accueillant famille et amis. Il faut alors que le marié puis son épouse face le tour des tables pour inviter les gens à trinquer et les remercier de leur présence. Les mets choisis ont une grande importance. Là encore, la symbolique prend le dessus et on choisira les aliments en fonction du sens qu'ils peuvent avoir.
Enfin, arrive l'évènement le plus différent de notre culture occidentale, la nuit de noces. Tout d'abord, lorsque les mariés rentrent dans leur chambre, ils trouveront des dattes rouges, des cacahuètes, des longanes et des graines de melon que leurs parents auront déposé dans l'espoir qu'un fils arrive bientôt. De même, il est de coutume que la famille et les amis s'invitent dans la chambre pour taquiner les jeunes mariés sur cette nuit à venir. Ils embarrassent le couple par leur question mais permettent ainsi de dédramatiser la nuit de noces pour les jeunes mariés encore innocents.
Les nouveaux mariages : Avec l'ouverture sur l'Occident et cette mode chinoise selon laquelle ce qui vient de l'Occident est signe de richesse et est à la mode, les rituels traditionnels du mariage se perdent peu à peu. Mais, au lieu de délaisser entièrement leurs coutumes, certains jeunes couples chinois d'aujourd'hui décident de faire un mélange entre les deux cultures.
Ainsi, au lieu de se rendre en palanquin dans sa nouvelle famille, la future mariée prend une voiture. La face se gagnant par des signes extérieurs de richesse, la marque de la voiture est très importante et le nombre également. De même, elle ne se rend pas dans une nouvelle famille, mais dans un nouvel appartement où elle vivra avec son mari, qu'elle a d'ailleurs choisit.
Au lieu de porter uniquement la robe rouge traditionnelle, qipao, la mariée porte au moins trois robes différentes au cours de la journée du mariage. La robe traditionnelle est toujours à l'honneur et la robe de mariée blanche, telle qu'en Occident, est également portée.
Les jeunes mariés n'étant plus du même village, voire de la même région, plusieurs fêtes sont organisées. Il faut organiser un mariage dans le village de la jeune fille, du garçon et parfois dans la ville où ils habitent pour les amis. Le défilé de robes et les festivités sont à l'honneur à chaque fois !
Des superstitions toujours d'actualité : L'un des principaux rites qui soit encore respecté aujourd'hui est celui de la date du mariage. Les Chinois étant très superstitieux, le mariage doit avoir lieu dans un jour de bon augure. Il faut donc prendre en compte le calendrier lunaire pour décider de la date du mariage. Certaines périodes de l'année sont marquées par aucun mariage alors que, pendant une semaine, des centaines de Chinois vont échanger leurs vœux.
Les chiffres ont une symbolique très importante. Personne ne se marie le 4 du mois ou le 4ème mois puisque ce chiffre se prononce de la même manière que la mort. Il n'y a pas non plus de table 4, 14,… Au contraire, le 8 est synonyme de prospérité et le 9 de longévité ; ces chiffres sont donc très appréciés.
Le menu du banquet comprend obligatoirement certains plats et en exclu d'autres. Le homard, qui en chinois signifie crevette dragon, est toujours sur la carte avec le poulet, qui symbolise le phénix. Ainsi, comme dragon et phénix sont réunis, le couple est en harmonie et est parfait. Le poisson est très apprécié car il représente l'abondance. Au contraire, les poires sont bannies des banquets car leur homophone signifie la séparation.
Bien que la société chinoise se modernise, les coutumes cérémoniales sont encore pour beaucoup respectées. Même dans les grandes villes où la modernisation et les styles occidentaux influencent les esprits, les Chinois cherchent à respecter leurs traditions du mieux possible. Ce mélange entre Chine et Occident est parfois très folklorique !
Quand on demande aux Occidentaux l'image qu'ils se font des festivités chinoises, leur réponse comprend bien souvent de la musique entraînante avec des danses de dragon. Mais on ne fait souvent pas bien la distinction entre la danse du dragon et celle du lion.
La première est une danse où une ribambelle d'acrobates revêt le costume d'un dragon pour défiler ensuite dans la rue. Ce défilé est souvent accompagné de lions. Cette deuxième danse est beaucoup plus libre et impressionnante que la danse du dragon, un lion adulte étant interprété par deux personnes et un lionceau par une seule.
Cette danse, et celle du dragon, sont très répandues en Chine au moment des fêtes telles que le Nouvel An Chinois ou les mariages. En effet, toute occasion est la bonne pour sortir les costumes du lion et effectuer cette danse symbole de bonheur et d'audace.
Chaque région offre une danse et une technique différente mais les acrobates de tout le pays impressionnent par leur talent et leur habileté. Des numéros spectaculaires font s'embraser la foule qui ne vit alors plus que des sauts et pirouettes du lion.
Dans certaines régions, la tête est seulement soutenue par un bâton et le corps est en bambou ; ailleurs, un banc constitue le dos du lion qui effectue alors des mouvements étonnants. L'accent peut être mis sur la tête du lion qui sera ainsi richement détaillée avec des yeux pouvant bouger. Mais, dans tous les styles, on cherche toujours à allier élégance et vigueur en mettant en scène l'esprit joueur et la gaieté du lion mais aussi sa force et sa combativité.
Cela fait plusieurs centaines d'années déjà que cette activité folklorique a vu le jour en Chine et elle reste au goût du jour. Que ce soit des acrobates professionnels ou des amateurs, la danse du lion est devenue un sport entraînant indispensable pour que la fête soit réussie.
Véritables institutions depuis quelques centaines d'années, les fêtes, notamment celles du Nouvel An Chinois, s'accompagnent d'une semaine de foire. Se tenant au départ aux alentours des temples, ces foires ont pris le nom de miaohui bien qu'aujourd'hui on en trouve un peu de partout.
Pouvant légèrement être comparé à nos marchés de Noël, ces foires offrent non seulement la possibilité d'acheter des décorations pour préparer la fête mais aussi de se remplir l'estomac de spécialités d'ici et d'ailleurs et de se divertir grâce aux spectacles proposés. Que le beau temps soit au rendez-vous ou non, les foires sont remplies de badauds tout au long de leur tenue.
Hauts en couleurs, les spectacles d'acrobaties, de chants, de théâtre, etc. animent les rues et parcs des grandes villes au bonheur des petits et des grands et le sol se jonche de pétards et de confettis.
Toutes les villes y ont droit ! A Pékin, lors du Nouvel An Chinois, les foires s'installent de partout et sont bondées toute la journée. Que ce soit dans les parcs des temples les réputés, tel que le parc Ditan ou dans les ruelles de la capitale, comme à Changdian et Liulichang, les allées sont envahies de lanternes et de stands.
Chacun des peuples de Chine possède ses propres coutumes et un folklore local particulier. Afin d'assurer la sauvegarde des cultures des peuples minoritaires, une protection du folklore national a été mise en place. Les mœurs traditionnelles sont remises au goût du jour, notamment grâce au tourisme.
Costumes et habitations traditionnelles, mais aussi musiques, chants et danses sont préservés et parfois même mis en scène. Les croyances de chaque peuple font l'objet d'une sauvegarde importante. Bien que certains se plaignent des villages touristiques où les membres des ethnies sont invités à devenir acteur, c'est un excellent moyen non seulement de révéler le folklore local aux autres peuples mais aussi de préserver ce folklore qui fait la richesse de la Chine.